Place aux comédiens !

Ah ! Du théâtre, du vrai de vrai, dans ma ptite ville.

Vi du théâtre, pour de vrai !

Ch'que ch'a fait du bien !

Et là, les spectateurs viennent à coup de pelleteuse, et ne se comptent plus sur les doigts de la mains. Pas comme c'est nous qui sommes sur scène. Non, là, ça rigole plus.

Fini l'à peu près, le texte est appris au mot près, la gestule est effectivement mise en scène au millimètre près, l'articulation et la diction sont splendides, et les erreurs de prononciation ne font que nous rassurer sur le fait que c'est bien théâtre et pas du cinéma. Parce que pour un instant, on s'y croierait au cinéma.

Les colocs', de la troupe Quiproquo ; La nuit des reines de la troupe Sucrée Salée.

Ptit coup de coeur pour Laure, et le Duke de Buckingham.

Sinon, bah voilà, c'est pas surprenant, chuis emballée. Voilà, je veux toujours faire ça. Voilà, je veux faire ça encore plus.

Pour une fois, je peux dire merci à la municipalité de Saint-Joseph, bravo c'est un coup de génie ! Espérons qu'il soit renouvelé l'année prochaine, et celles d'après.

Quand tu vas au théâtre, tu regardes de façon active. Et on pourra dire tout ce qu'on voudra, pour le cinéma c'est pareil. Suffit de pas subir.

Allez, j'ai une grosse valise à préparer. Et un sommeil à 'craser.

[Curtains fall]

Psst !

Le Coréen c'est magique ...

... si si, je le jure !!!

Le mot - Victor Hugo (1802-1885)

"Jeunes gens, prenez garde aux choses que vous dites ! Tout peut sortir d'un mot qu'en passant vous perdîtes ; tout, la haine et le deuil ! Et ne m'objectez pas que vos amis sont sûrs et que vous parlez bas. Écoutez bien ceci : tête-à-tête, en pantoufle, portes closes, chez vous, sans un témoin qui souffle, vous dites à l'oreille du plus mystérieux de vos amis de cœur ou, si vous aimez mieux, vous murmurez tout seul, croyant presque vous taire, dans le fond d'une cave à trente pieds sous terre, un mot désagréable à quelque individu. Ce mot - que vous croyez qu'on n'a pas entendu, que vous disiez si bas dans un lieu sourd et sombre - court à peine lâché, part, bondit, sort de l'ombre ; tenez, il est dehors ! Il connaît son chemin ; il marche, il a deux pieds, un bâton à la main, de bons souliers ferrés, un passeport en règle ; au besoin, il prendrait des ailes, comme l'aigle ! Il vous échappe, il fuit, rien ne l'arrêtera ; il suit le quai, franchit la place, et caetera passe l'eau sans bateau dans la saison des crues, et va, tout à travers un dédale de rues, droit chez le citoyen dont vous avez parlé. Il sait le numéro, l'étage ; il a la clé, il monte l'escalier, ouvre la porte, passe, entre, arrive, et railleur, regardant l'homme en face, dit : " Me voilà ! Je sors de la bouche d'un tel." Et c'est fait. Vous avez un ennemi mortel."

Changer de tête ...

Oui, à nouveau, je vais changer de tête.

Je ne vais pas démarrer du cou pour remonter jusqu'aux cheveux, non, je laisse l'enveloppe et m'occupe des timbres !

Je me coupe la tignasse. Pas la coupe punk non plus, ni la coupe Ramones.

Le temps est relatif, l'envie aussi ...

... mais je crois que celle-ci est là depuis maintenant trop de temps, faut la faire s'en aller.

On coupe.

Dancing in the moonlight ...

Ma chambre n'a jamais autant semblé être éclairée par la Lune que ce soir. L'impression d'être ailleurs, peut-être déjà à Paris. En tous cas, plus chez moi, plus chez eux.

C'est fou comme la nature peut nous faire croire tout et n'importe quoi. Et c'est fou comme on y croit de nature !

Un simple clair de Lune m'a transporté au Neverland. Une simple lueur a fait de moi un astronaute, moi.

Mon flan au chocolat, La Laitière en contrefaçon avait un goût parisien. Mon spleen avait un goût parisien ; mais le simple fait qu'il soit présent (le spleen), ça a tout changé. Tout.

Les choses ont un aspect différent.

Mon ambition a un goût de plus en plus audacieux ... il passe du stade d'appetit, à celui de besoin. L'appel du ventre. J'ai faim d'être Tarantino, j'ai faim dêtre Baz Luhrmann, faim d'être Kusturika, faim de manger de Depp, de croquer du Knightley, d'engloutir du Stiller, de lecher du Bill Murray, d'avaler du Wes Anderson, de gober du Keanu Reeves, du Coppola, du Aronofsky, de chier du Boyle et vomir du Miyazaki.

J'ai soif d'être quelqu'un, dans ce quelque chose, qui fait qu'on voit que quelqu'un a ce petit quelque chose.

Le ptit je-ne-sais-quoi.

Le ptit je-ne-sais-quoi, je sens sa présence quand le clair de Lune me donne des frissons, je vois sa lueur quand la brise me fait greloter, je sens son odeur quand les lumières sont éteintes. Le ptit je-ne-sais-quoi est mal placé. J'arrive pas à le recentrer, à le cerner, et à l'épuiser. Je le contourne comme on contourne une maladie, je me soigne à coup de médocs qui ont un goût de sucrerie. Jusqu'au jour où ce quelque chose que je vais me prendre, ce sera le diabète de la création.

La boulimie de la culture de substitution, le clône de l'imagination, le pays imaginaire en bâtons de sorbet. Bah qui sait, j'ai peut-être une carrière de François Pignon de la vie qui m'attend.

Depuis que j'ai fermé ma porte, j'en ai plus rien à foutre du clair de Lune, de la clarté blafarde, de la brise grisante, du souffle endolori ...

Depuis que j'ai fermé ma porte, je songe à ceux qui ont le courage d'affronter leur balcon, d'affronter la Lune, non pas comme un remplacement de la gloire qu'aurait produit un Soleil, mais comme une voie. Un chemin tantrique de l'esprit. Une fenêtre plus grande que la normale, par où pas seulement l'esprit peut s'en aller, ... l'audace aussi.

"La gloire est le Soleil des morts", la Lune celui des idiots ?

Depuis que j'ai fermé ma porte, je m'interesse à la seule lumière de mon écran d'ordinateur, qui éclaire mes mains et en révèle le cuir plié.

J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans

Et pourtant, seules mes mains semblent en savoir l'existence. Mon cerveau est neuf, neuf des erreurs que j'ai commises, neuf de la mémoire des jours.

Alors c'est donc ça, la Présence ? ...

Aujoud'hui paraît être demain, et hier n'être qu'un vague souvenir accessible que de par mes mains.

Alors j'écris, du non-sense à gogo, du pathos à Godot, de l'ancien au nouveau, esperant retrouver ce je-ne-sais-toujours-pas-quoi, que j'ai apparement déjà connu.

La fatum du sens, est de ne se souvenir que du mot. Ainsi, une claque ou caresse ne reste réellement imprimées que dans la peau. Le maux prend littéralement le dessus sur le mot. Et l'être sur la lettre. Dure réalité pour les artistes que de comprendre que la nature a le premier, et toujours le dernier mot.

Trève d'inepties, je suis à court de maux.

Nécrologie

Dans la jungle, terrible jungle ...

... un truc est mort en moi ce soir. (Me demandez pas quoi, j'aurais pas mis "truc" si je savais ce que c'était ... quoique ...)

Je ne pense pas que ce soit un truc immense, ce doit être un détail, une ponctuation, un pluriel, une idée ... un truc quoi !

Je crois que ce qui le maintenait en vie, c'était, paradoxallement, le sommeil. Dormir, ça évite de reflechir trop longtemps, dormir, ça fait se reposer les neurones (peu importe leur nombre), dormir ça fait ronronner. Et quand un chat ronronne, il est content.

Ok, je ne suis pas un chat.

Mais quand même.

Ce truc c'est pas un aliment, je peux pas le réingurgiter une fois sorti (puis si ça avait été un aliment, j'en aurais pas fait tout un fromage, après tout, la cours de vie fait que certaines choses doivent être éliminées : je vous fais pas de dessin hah!)

Je crois que c'est plus qu'un simple truc, c'est un machin (étymologiquement : "machina, a, ae" = machine) [N'importnawak]. Ce truc s'est enclenché y'a quelques temps, puis désenclenché recemment. Panne d'essence. Bougies à plat. Moteur explosé. Mets de l'huile. (Chez Midas, le quatrième amortisseur est gratuit) -_- Midas, encore un alchimiste à la con.

Ch'uis comme Gogo et Titi (plus sûre des pseudos, désolée), j'attends Godot ... sur la route. J'attends Godot, sans savoir qui il est. Grand ? Petit ? Gentil ? Méchant ? Couillon ? T'es qui ?! Nan mais franchement, t'es qui ?

T'es qui ?

Deus Ex Machina ... La machine infernale ... le muffin à deux balles.

Je crois avoir compris que c'est pas à Godot de venir me voir, c'est à moi d'aller le chercher ... Comme le bidule de la fourchette qui vient à la bouche. Mais y'a tellement de directions possibles partant d'un point que ça en devient compliqué ! [Flash sur la théorie du hérisson avec Baptism ... qu'est-ce que c'était bien de bloquer là-dessus].

J'ai essayer de parler avec Godot sur le net, mais il sait pas quoi me répondre, il me dit qu'il est un bot, et qu'il est programmé par Alice. Quand je lui pose une question , il me demande si je suis sûre de ma question. Quand je lui réponds quelque chose, il a déjà oublié la question. Autant pisser dans un violon, ou même chier dans un tuba].

Autant croquer une framboise en cherchant le goût du papier.

On est pas tous des enfants d'Adam et Eve, on est tous des enfants de Roméo et Juliette, pensant être voué au même destin : aimer et être aimé en retour. Et si l'histoire de Roméo et Juliette, c'était en fait pas ça. Et si leur histoire, en fait, c'était juste, aimer, et être mort en retour.

[Arf, non, vaut mieux pas que je dévie vers un truc comme ça, sinon c'est sûr, mon hamster-dame Frootie se tire un maïs dans la tête : "t'en fais pas Frootie, Ed est mort en héro, tu le retrouveras dans le pays des Hamster-minus, tu seras très heureuse, et vivras une merveilleuse histoire d'amour ... et puis en attendant, il va falloir que je me trouve un hamster-dame aussi douteux que toi, bon je monte me reposer"] Parodie involontaire.

Children of the Revolution my ass. Children of the Desolation ouais !

Be the change you want to see, be the MAN you wanna be. Be the god you wanna pray.

Ou soyez tout simplement la personne que vous avez toujours voulu être ; mais en tous cas, ne restez pas à esperer qu'un jour le mode d'emploi vous tombera dans les mains. Y'a qu'en bougeant les fesses qu'on muscle son fessier. Y'a qu'en prennant son courage à deux mains qu'on peut vérifier qu'on en a. Et si on découvre qu'on en a pas, ben faut commencer à en trouver. Et là, on en revient à la théorie du Hérisson : démarrer d'un point, dans un espace infini : on va dans quelle direction ?!

Je crois bien savoir dans quelles directions il faut que j'aille (pluriel justifié), cependant, je ne sais pas quel pied mettre devant. Le pied de l'audace, ou celui de la sureté ?

On dit que l'essentiel est de participer, car sans particpier, de toutes façons, nulle chance de gagner. Mais pour participer, on se rassure toujours en se disant qu'on a une chance de gagner. La carotte fait avancer l'âne.

Sur ce, je vais tenter de trouver l'ersatz de mon machin.

Life is a bitter-sweet symphony

Suivez la musique ...

Happy Birssday to iou!!!

On la connait tous.

On est tous au fond de nous amoureux d'elle, quoiqu'on dise.

Je ne peux pas dire que je l'aime plus que vous, je ne veux pas prendre tous les mérites. On est tous sur un pied d'égalité.

Elle est très accessible, elle ne se refuse à personne, et quand on l'a finalement, on a l'impression d'avoir trouvé chaussure à son pied.

On fait tous des pieds et des mains pour l'avoir, elle, la vraie. Fini le racisme, elle est noire de la tête aux pieds, et même les nazis sont à ses pieds !

Mon petit doigt me dit qu'elle n'a pas fini de faire parler d'elle.

Rock, rétro, ... elle aime tout le monde, et tout le monde l'aime. Elle aime même la tektonik (or taux graffe ?). Toujours in, jamais démodée ; toujours aussi jeune, elle n'a pris une ride, que des brides.

C'est un peu elle qui a fait le premier pas vers l'universalité. Elle a emjambé la mode, elle saute à pieds joints sur les tendances ... elle garde toujours les pieds sur terre.

Elle est la compagne de toutes les stars, elle leur vole même la vedette ...

Bonus : elle a une jumelle ! Quel pied !

Malgrè tout celà, elle est simple, elle ne casse pas trois pattes à un canard. Elle a les traits fins ...

Autant dire qu'elle ne fait pas son âge :

100 ans !

Eh oui, elle a cent ans cette année.


Beau symbole d'immortalité pour ...

... une chaussure.

Nuit blanche ...

M'en suis même pas rendue compte, mais à force d'écouter de la musique le jour s'est levé. ^^

Si si, à force d'écouter de la musique (que d'ailleurs vous pouvez vous aussi écouter grâce à la radio quelque part à droite du blog, perdue dans ce tas de trucs inutiles mais bourratifs : cliquez sur HUMEUR #1)

Donc bah voilà, le jour se lève, il est 6H30 ... je vais aller me coucher.

Je vous souhaite une bonne journée !

Demain ('fin aujourd'hui!) aurait dû être une journée chargée pour moi, bah tant pis, ça sera pour une autre fois.

Ah et aussi (en haut à droite) : mes jours sans ingrédients (boisson energisante des soirées !). C'est parti pour environ 1 an de sevrage ! Eh ouais, Lisa redevient Mary, et qui sait, frôlera peut-être Elvis (ok, jeu de mots à la con, mais faut comprendre aussi, j'ai la tête qui commence à entamer mon cul là, dans quelques minutes, ça y est, elle sera dedans, entièrement !).

Annonce générale : interdiction de me téléphoner jusqu'à 16H, pas la peine d'essayer d'msn-er avec moi, je serai dans mon bed en train de dormir comme une vorace (oui, c'est une image conne, mais au moins, elle suit le mouvement!). [Ch'ais pas à qui je m'adresse, mais comme ça donne l'impression de quand même parler à quelqu'un, j'vais pas changer de discours]

Bon, allez, je vais ronron, sinon je pourrais pas aller au répèts de cet aprem (oui, y'a la comédie musicale ce soir, et demain soir ... -_- no comment) et ce serait dommage de pas y aller (pour le bon déroulement du scénario de la pièce).

PS : tite photo de deux chats (un chat un chien ? o_O mystère, je vois plus net là) juste pour reveiller un peu les zygomatiques ! Souriez, ça donne des rides :)

Happy face = happy fesses, avec Barbara Goulde.

Voilà, c'est à ces moments là qu'il faut que je comprenne que ma tête bloque ... et qu'il faut que je décolle mes doigts du clavier. Allez un effort ... lève tes d.......

Guitare Electrique à vendre ...

Bah oui, je vends Athéna.

Bon, elle était plus souvent en déco que dans mes mains ... mais je voulais pas l'abîmer !

Une gratte Greg Bennett, Duncan Designed ... CONCORD™

Corps acajou sculpté, 2 pans coupés, arc sculpté, table bombée, kilt haute technologie, flammée sculpture lissée, manche et tête Acajou, collé, touche palissandre. 24 Frettes, cordier fixe, chevalet ajustable, mécaniques bain d’huile, chromées, GROVER™, 2 micros double bobinage, Duncan Design™, 1 volume, 1 tonalité, switch 3 positions.

Achetée 300€, je la laisse à 240€, état neuf ; âge : moins d'un an. (oui, ceci est une annonce !!)

Peux pas la trimbaler en France avec moi, je vais devoir privilégier mes vêtements ... je me vois mal habillée d'une simple guitare, à mon entretien d'embauche.

Je le jure sur la tête de mon poisson rouge

Comment fait-on pour persuader quelqu'un ? Y'a-t-il une recette particulière ?

La mienne marchait bien jusque là, mais il me semble que contre un tel gros morceau, il me faut innover ! ==> le dermato !

Et pas n'importe lequel, celui qui ne m'a pas regardée une seule : comment un dermato peut-il préscrire quoi que ce soit, sans vous adresser le moindre regard ?

Comme souvent dans la vie de tous les jours, je pars défaitiste. Mais au moins, si j'y arrive, j'aurai de quoi être contente.

J'imagine qu'il va falloir que j'utilise des phrases telles que "comment vous pouvez le voir ...", "si vous regardez bien ...", "quand on voit ...", "je ne sais pas si vous avez vu ..."

Il va aussi falloir que j'exagère.

Va falloir que je me transcende dans la bêtise et l'invention circonstancielle.

Et au bout du compte, mon ptit doigt me dit que ce dermato à la noix finira par avoir le dernier mot, comme le médecin hier d'ailleurs (alors que j'avais attendu 1H30 dans la salle d'attente [logique] à côté du Mr Bombe Puante, et Mme Ah-je vais-regarder-elle-lit-quoi-la-fille-à-côté, dans la clim, à lire des voici à gogo).

Ah mais bon dieu, c'est pas parce qu'on a un diplôme qu'on a raison (ironique). C'est pas parce qu'on est plus grand qu'on a raison (utilisation du ton calimeronien).

M'en vais en mission (-flash-backs de Jared Leto sur scène-), dois trouver comment berner un pro. Comment berner un pro de l'arnaque. 3615 SOS Julien Courbet ...

A vrai dire, je me demande pourquoi je tente : c'est peine perdue ... vu que ma vie agendatique ne colle pas avec ma vie dermatologique : je m'explique : mon corps et moi, on s'en va au Montréal dans 10 jours.

NDLR : oui cet article est plus ou moins long, et inutile ... mais j'ai mes raisons !

Clap clap !

Mission accomplie !

Yes, gout' à nous band' voleurs de médecins !

J'emménage

J'avais besoin de remplir cet espace trop vide ...

J'espère que vous ne vous y perdrez pas !

Eh puis, se perdre, c'est une bonne occaz pour se retrouver !

Dans l'autre sens, je ne sais pas si ça fonctionne aussi : se retrouver, c'est une bonne occaz pour se perdre ...

... à méditer.

Clear up the Horizon ... thx.

Et si l'écriture était une trace de l'âme ?

On a eu chaud, ça aurait pu être des traces de pneus ...

On l'aura compris, pas grand chose à dire ! Mais envie de le dire haut et fort : J'AI RIEN A DIRE !

Ah ben voilà que j'ai un truc à dire, j'en étais sûre, le coup de l'immaculée pensée.

Paris. (ouais, juste ce petit mot eh bah, ça me fait dire ...)

Mai ? Fin Mai ? Alors, le programme, c'est, je crois :

- trouver environ 3000€ (suis endéttée à St-Denis)

- trouver un appart

- aurevoirs, à bientôts (pas une mince affaire !) (oui le "s" est volontaire)

- billet d'avion

- aller voir la CAF de Paris (leur parler de solidarité entre métisses, entre caf', faut bien)

- inscriptions à la fac à mettre en règle, sinon, application plan B

- postulage de ouf pour boulot à temps plein (1200€/mois, si si, c'est possible, je jure !)

- gagnage de ce boulot (important)

- envoi d'un justificatif à mon pote immobilier pour fin du bail à St-Denis

- gardage de ce boulot (jusqu'à fin Août)

- trouvage d'un autre boulot à partir de Septembre (à mi-temps, voire week-end)

* couleur bleue = en un seul mois !

La vie est dure, quelle aventure.

La tête contre les murs ...

... et les pensées à même le crâne.

Ou autrement dit, beaucoup de tits chapeaux chinois pour une chose on ne peut plus européenne.

Le vieux continent gorgé d'Histoire, la plaine des flash-backs ...

En regardant la vie de mes amis de l'ancienne génération (ah non, celle d'avant encore en fait : j'en suis à ma 3ème ère réunionnaise), je me demande parfois s'ils n'ont pas grandi plus vite que moi. Si si ... j'ai même eu un peu peur quand j'ai cherché ma deuxième ex-meilleure amie sur les sites du genre copains d'avant ... J'ai vu qu'elle avait maintenant 26 ans ... et je n'en ai que 20 (si, on fait comme si j'ai déjà 20 ans !). Elle aurait donc pris 6 ans d'un coup ! Je sais pas si mes soirées choucroute en sont la cause, mais j'ai pris quelques secondes avant de me rendre compte que Bop Océane ne pouvait avoir que 20 ans elle aussi ! Et j'ai été rassurée.

J'ai une énorme envie de revoir ces amis, mais j'ai aussi très peur. Peur qu'ils aient changé. Ou peur justement qu'ils n'aient pas changé. Je repense à eux et je les imprime comme des célébrités, des gens trop haut placés pour que j'ose même leur adresser la parole.

C'est con, parce qu'avec internet, je pourrais reprendre contact avec eux en moins d'une minute (si toutefois les adresses sont les mêmes), mais ça ne me tente pas. Je redoute la rédaction d'un email, autant que la rédaction de ma lettre de motivation pour l'université. Et c'est là que ça devient encore plus con : j'ai peur de réussir en fait. Peur d'avoir une réponse positive. J'me dis que c'est me tourner vers le passé, alors que je suis à un sens giratoire ... Première sortie Passé, Deuxième Confort, Troisième Rêve, Quatrième Réalité. J'vais foncer vers la troisième, et si ça ne marche pas, je ferai un U-turn et prendrai la quatrième. J'peux pas rouler indéfiniment sur le rond-poind, faut virer à droite à un moment où à un autre, sinon, j'vais bouffer toute mon essence à tourner en rond, et je serai bloquée, comme une conne, en plein milieu du rond-point, à regarder les autres passer et faire leur choix, pendant que moi je serai là en train de médire sur le pétrole et les moteurs diesel.

Eh bah, quand on est con, on est con. C'est une science exacte.

Bop, J.O., Lili, Hamtarounette, Mily, Shoona, Pim's, Jésus Christ, YUYU!!!, Tite Merd', Titof, Nioum, Mi-laine, Walker, Pintur, La dodo, Nini, Le ptit Dani, Ségo, Heights, Actifed, César, Wood, ... qui mâche du chewing-gum, Yvi, Margot Wood, McGregor, ...

Cet article est pour vous, ... et qui sait, ptèt même que vous recevrez un mail sous peu. Qui sait.

Fuck it, what would life be without some friends ?

A risk ?

Film la Thai'.

Je continue dans ma lancée de l'horreur, avec cette fois un film thaïlandais (eh ouais, y'a pas que la Corée dans la vie, enfin, quoique ...)

The Shutter, l'histoire d'un photographe qui est confronté aux erreurs de son passé, celles-ci rassemblées dans une âme, celle de son ancienne petite-amie, fille étrange et persécutée.

Je ne regarderai plus jamais mes photos de famille de la même façon !

La "méchante" (pour parler de façon bien manichéenne) a un peu la tronche de celle de The Ring : long cheveux lisses noirs (bah sont pas asiatiques pour rien!), yeux ensanglantés, peau pâle, cri strident ... ^^.

C'est genre de film qu'il vaut mieux regarder la journée, avec une mère qui entre dans votre chambre toutes les deux minutes pour vous pomper l'air : ça permet de pas trop trop rentrer dans l'histoire, et c'est mieux comme ça !

Film que je conseille grandement. On aime ou on aime pas, mais normalement, dans les deux cas, on sursaute ! Atmosphère à privilégier pour les amateurs de sensations fortes : petite soirée DVD entre amis, dans le noir, sur grand écran, et je vous promets, y'en a bien un ou deux qui vont se chier d'ssus ! (Sinon c'est que j'ai mon radard à horreur qu'est déréglé ... ce qui est fort possible, quand on considère que j'ai peur de faire les 50 mètres qui séparent ma maison du club, toute seule le soir ... on sait jamais sur quoi on peut tomber é_è)

Puis y'a une tite scène qu'est pas mal du tout : composée de : un esprit, un appareil photo, un mec pourchassé par cet esprit, un panne de courant, une musique d'ambiance, un maquillage vachement bien fait !

Sont forts ces asiatiques quand même ! ^^

L'Eldorado de la chair ...

Déjà Tarantino il avait fait le coup du tendon dans Kill Bill, bah là l'autre Eli Roth il y est allé dans Hostel.

Et vas-y que je te dégueule du sexe, et vas-y que je te dégueule du sang.

Ce fût barbare.

Mais n'empêche, on entre pas direct dans le vif du sujet, d'abord on tourne dans du tourisme sexuel, on erre dans des bars à déf' ... On repasse par un peu de goulou-goulou à droite à gauche, puis, à plus de la moitié du film ... on débarque en trombe dans un "hôpital" pour malades (mais là c'est les chirurgiens les malades!) on ne peut plus dégueulasse.

J'ai ri quand on a vu le ptit timide sur la chaise, le pauvre, il était sympa cependant son canard 'tait grillé d'avance !

Verdict, bof ! Mais un bof positif. Pourtant, c'est Mr Tarantino qui présente (j'ai bien aimé la ptite référence à Pulp Fiction !) mais honnètement, j'avais préparé mon cerveau à accueillir un Bad Ending ! Je le voyais bien y passer le survivor, par manque de chance, au dernier moment, quand tout semblait fini.

Je pense que ça m'aurait bien remué de le voir au ciné.

Eli Roth, le nouveau Pygmalion du gore !?!

El Chupacabra !

Qu'est-ce qu'on invente pas !

V'là qu'maintenant (enfin, ça date) on veut nous faire croire au Chupacabra. Une bébête bien vilaine, bien méchante, et bien cachée. Un bon truc qui fout la frousse quoi !

Moi, le seul Chu-kekchoz en lequel je crois, c'est Chewbacca ! Vas-y, montre-leur !

Le nouveau tube de l'été (pour l'hiver) : Silent Night, chanté par Chewbie ! (récupéré par Mark, non, pas le coréen :[ !!! )

La bourde !

Dans un élan de "jveux pas dormir" et de grande débilité ... j'ai décidé de regarder Dawn Of The Dead, comme ça, comme si de rien n'était, à 2h du mat', moi qui manque déjà de sommeil !

Au bout du compte, voilà qu'il est presque 4h, et que je dois me lever dans 5h pour aller retrouver Steph ...

Donc, si jamais tu ne me vois pas ... c'est que j'aurais pas entendu mon reveil (ce qui est rare, mais peut arriver !). M'enfin bon, je devrais être là ; avec quelle tête, je sais pas ! Ptèt' j'ressemblerai au gars sur la photo ... en moins pâle !

Nan mais sérieux, ils sont chiants à faire des films qui font peur ! Parce que tant que y'en aura, je les regarderai !!! Prochain film, Hostel, ou un truc dans le genre ... Jme sens d'humeur courageuse ! Mais pas avant demain, là chuis mortibus. (Tiens c'est marrant ça, y'avait des morts et des bus dans le film !)

PS : n'empêche, le début du film, il était bien, mais le début seulement.

Envie de ...

... partir, me barrer, chier ek ça, tracer, débouler, bat' carré, m'envoler, déguerpir, bouger, m'en aller, décoller, changer d'air, décaler, dégager, tracer ma route, courir, découvrir du pays, m'embarquer je ne sais où, revenir on ne sait quand ...

Serrer mon sac, troquer tout ce que j'ai, vider mes principes pour faire un peu de place dans ma tête, chausser mes Harley Davidson, et partir.

J'aurai mal aux pieds sur la route (ceux qui doutent, je les invite à essayer mes bottes, on en reparlera après!), j'aurai mal au coeur, j'aurai mal au corps, j'aurai mal à la famille. J'aurai mal aux amis. J'aurai mal au confort.

Mais j'aurai pas mal à la conscience. Et plus j'avance dans ma ptite vie, plus je me rends compte qu'après tout, c'est ma conscience qui me dicte tout.

Ma conscience me dicte mon engagement. Et mon engagement m'enlève un poids sur la conscience.

Je ne parle pas de conscience au haut sens philosophique, non, je parle de conscience au sens moderne. Je parle de ce sentiment d'être fière ou pas de ce qu'on a accompli ; de ce sentiment qu'on veut ignorer, qu'on veut masquer, qu'on veut enterrer, mais qui demeure, qui erre dans un coin de notre esprit et ne s'efface qu'une fois notre vie envolée. Ce sentiment de raté.

J'ai beau n'avoir vécu que 19 petites années, je sens ma conscience qui m'opresse. Qui me supplie de la laisser s'exprimer, qui m'ordonne de l'écouter, et qui m'interdit de la bouder. J'ai essayé de la faire taire pendant un an. En vain, là voilà encore plus bavarde, encore plus ambitieuse, encore plus démeusurée.

Encore plus, ou autant ? Autant je crois.

Je sais que si je ne pars pas maintenant, ma conscience va m'en faire baver !!!

Alors je me lance ... dans ce vide agencé, dans ce chaos luxueux. Dans cette gueule affamée.

Je me lance, et je ne sais pas qui va me rattrapper ...