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vendredi 12 décembre 2008

Quand c'est toi qui conduit ...

Ramenée à la vie.

[Jamais deux sans toi ^^]

C'est reparti pour une léthargie irréelle de plusieurs années ... pendant lesquelles on se languit, et se hait de ne pouvoir faire d'une minute, une eternité.


12/12/2008, le jour où mon coeur s'arrêta.

n°17 : parce que je sens bien qu'elle me teste. D'accord, mais juste un zeste. Pas de question, c'est beaucoup mieux comme ça.

Spleen en première partie : ils tombent à point, et sont des artistes (défoncés) du renouveau musical. Dommage que y'ait eu une panne d'electricité. Un peu plus n'aurait pas été de refus. Et quand on voit la coiffure de Raphaël, on se demande s'il est pas allé jouer avec les prises de courant !

Je sais que la terre est ronde, et que la vie tourne et s'attache à nos joues, et le simple fait de savoir ça, j'en prendrais bien encore pour cent ans.

Ni éloge ni critique, juste les mots d'une impression, et d'un être qui explose de ne pouvoir démontrer.

Les frissons de l'incompréhension sont souvent ceux qui font le plus chaud au coeur. Qui font qu'on a chaud en hiver, dans une salle sans visage, sans identité, une salle qui crie. Une salle dont on se distingue par son silence contemplateur.

Une magie fait disparaître le plafond, on nage en plein ciel, de temps en temps un flocon tombe, il l'attrape, le met dans sa poche, et on sent naître l'inspiration. La même qui a invité des gens à l'Hôtel de l'Univers, la même qui les a conduits sur la route de la Réalité, et la même qui les a faits entrer dans la Caravane. On a résisté à la nuit, une fois encore. Escapade sur la terre qu'il croit plate, sur une autoroute sinueuse et titubante. On a tous ouvert les fenêtres, laissant entrer un air assez entraînant. Nos mains dansantes, on a commencé à applaudir ; applaudir notre déscente dans les abysses du vent de l'hiver. On a pris Christophe en route. On a fait un détour, pour apporter notre amour, parce que tu sais, tout celà passe à une vitesse folle. On a joué les sans-papier, les immigrés, et les vagabonds. On croyait même voler à un moment. L'esprit gitan nous a pris tout un chacun et on a fait naître une musique. En la suivant, on a créé le monde ; ça avait un goût de déjà-vu.

On s'est garé, sans payer le parc-mètre, et on est sorti, fiers de savoir maintenant pourquoi les bateaux ont des ailes.

Mais sans rien se dire, on avait convenu d'un autre rendez-vous. On s'est souhaité une vie heureuse, d'un simple clignement d'yeux ; et sa rumeur vibra sous nos pieds. Une fois sorti, dans la nuit à son Zenith, on a souri d'avoir vécu ensemble, dans la mélée, l'espace d'un instant. On a parlé d'une même voix. Soupiré d'un même corps, je crois que c'était le mien. Comme un homme à la mer, on a suivi le courant.

On a appris à sourire. Même quand le monde nous traîne par terre.
On a appris à sourire ; même qu'à un moment on a quitté la Terre.

Le petit prince a ranimé la ville des mille visages, le temps d'une soirée. Il nous a effacé le mouton et a dessiné les oiseaux. Je crois bien qu'à un moment, on volait, même qu'on s'est caché.

Pour sûr que c'est un roman dont il est fier d'en être l'auteur.

 

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