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jeudi 18 décembre 2008

En dessinant la suite ...


... j'ai trouvé le début.



On est tous des carrés et des ronds, des plumes et du ciment. On a tous une chanson, dans le fond, qui nous rattrape à chaque fois qu'on ment.



On vit tous à moitié le jour, pensant qu'on habitera la nuit ; et on se rend compte par un détour, que c'est la nuit qui nous habit.



On croit tous être le protagoniste d'un livre, qu'à notre chevet on écrit. Au bout du compte on est la page, et c'est l'ennui qui nous écrit.



On est tous un gribouilli hésitant, que l'on peine à griffoner. L'encre des larmes vient en créant, même quand on sait plus quoi inventer.



Si on a tous la même histoire, on est pas tous au même endroit. Géographie du désespoir, économie et littérature du temps qui nous broie.



On est tous rangés dans des cases, empilés comme des legos ; tellement qu'on sait plus qui on écrase, et où est passé le mégot.



On a tous des envies qui nous dérangent, et nous consument à petit feu : y'en a certaines qui nous mangent sans même prendre le temps de nous rendre heureux.



On a pas tous le même destin et encore moins la même route. Ne pas chercher le sien c'est s'inculper soi-même pour banqueroute.



On est toujours deux à partir, on est souvent seul à rester. Qui donc pourra dire lequel des deux va continuer ?








vendredi 12 décembre 2008

Quand c'est toi qui conduit ...

Ramenée à la vie.

[Jamais deux sans toi ^^]

C'est reparti pour une léthargie irréelle de plusieurs années ... pendant lesquelles on se languit, et se hait de ne pouvoir faire d'une minute, une eternité.


12/12/2008, le jour où mon coeur s'arrêta.

n°17 : parce que je sens bien qu'elle me teste. D'accord, mais juste un zeste. Pas de question, c'est beaucoup mieux comme ça.

Spleen en première partie : ils tombent à point, et sont des artistes (défoncés) du renouveau musical. Dommage que y'ait eu une panne d'electricité. Un peu plus n'aurait pas été de refus. Et quand on voit la coiffure de Raphaël, on se demande s'il est pas allé jouer avec les prises de courant !

Je sais que la terre est ronde, et que la vie tourne et s'attache à nos joues, et le simple fait de savoir ça, j'en prendrais bien encore pour cent ans.

Ni éloge ni critique, juste les mots d'une impression, et d'un être qui explose de ne pouvoir démontrer.

Les frissons de l'incompréhension sont souvent ceux qui font le plus chaud au coeur. Qui font qu'on a chaud en hiver, dans une salle sans visage, sans identité, une salle qui crie. Une salle dont on se distingue par son silence contemplateur.

Une magie fait disparaître le plafond, on nage en plein ciel, de temps en temps un flocon tombe, il l'attrape, le met dans sa poche, et on sent naître l'inspiration. La même qui a invité des gens à l'Hôtel de l'Univers, la même qui les a conduits sur la route de la Réalité, et la même qui les a faits entrer dans la Caravane. On a résisté à la nuit, une fois encore. Escapade sur la terre qu'il croit plate, sur une autoroute sinueuse et titubante. On a tous ouvert les fenêtres, laissant entrer un air assez entraînant. Nos mains dansantes, on a commencé à applaudir ; applaudir notre déscente dans les abysses du vent de l'hiver. On a pris Christophe en route. On a fait un détour, pour apporter notre amour, parce que tu sais, tout celà passe à une vitesse folle. On a joué les sans-papier, les immigrés, et les vagabonds. On croyait même voler à un moment. L'esprit gitan nous a pris tout un chacun et on a fait naître une musique. En la suivant, on a créé le monde ; ça avait un goût de déjà-vu.

On s'est garé, sans payer le parc-mètre, et on est sorti, fiers de savoir maintenant pourquoi les bateaux ont des ailes.

Mais sans rien se dire, on avait convenu d'un autre rendez-vous. On s'est souhaité une vie heureuse, d'un simple clignement d'yeux ; et sa rumeur vibra sous nos pieds. Une fois sorti, dans la nuit à son Zenith, on a souri d'avoir vécu ensemble, dans la mélée, l'espace d'un instant. On a parlé d'une même voix. Soupiré d'un même corps, je crois que c'était le mien. Comme un homme à la mer, on a suivi le courant.

On a appris à sourire. Même quand le monde nous traîne par terre.
On a appris à sourire ; même qu'à un moment on a quitté la Terre.

Le petit prince a ranimé la ville des mille visages, le temps d'une soirée. Il nous a effacé le mouton et a dessiné les oiseaux. Je crois bien qu'à un moment, on volait, même qu'on s'est caché.

Pour sûr que c'est un roman dont il est fier d'en être l'auteur.

mardi 9 décembre 2008

Over Quota.

Too much.


Toumeutch.



Je crois bien que y'a une dose de choses painibles qu'une personne peut endurer, mais une fois cette dose dépassée, c'est mauvais signe.


On peut mourir de surmenage ?


Fatiguée de ma vie actuelle, j'ai décidé de lire des choses névrotiquement optimistes.


Car si « soit que je m’élève jusque dans les nues, soit que je descende dans les abîmes, je ne sors point de moi-même, et ce n’est jamais que ma propre pensée que j’aperçois. Donc, le monde n’existe pas en soi, mais en moi. Donc, la vie n’est que mon rêve. Donc, je suis à moi seul toute la réalité …» s'avère confirmée, alors je n'ai plus à m'inquieter ... je ne fais que me tester, infiniment, dans un monde que je crée moi-même. La peur, la douleur, la foi, et tout le reste, ne sont que pure invention. Mon invention. Ainsi le monde autour n'est finalement que sensation. Mes 5 sens sont mon système solaire, et l'apprentissage autodidacte mon système scolaire ...


Ouais ...


Gaspard Languenhaert, le mentor de l'Ecole des Egoïstes fut traité de fou, parfois "soupçonné" de dire la vérité, fut délicatement effacé des archives à sa mort ... un ptit rejeté de la société quoi ! XD


Non, ne tombons pas dans les extrèmes. La vie n'est que perpetuels zigzags, une fois touchant la raison, et l'autre fois le non-sens. J'ai beau être dans un zag, j'ai juste à attendre le zig !


Être licenciée c'est pas grave. Rater ses partiels à cause de ce boulot dont on va être licenciée, c'est pas grave. Faire un boulot à cause duquel on rate ses partiels et se faire renvoyer de celui-ci, c'est pas grave ; même si en fait le job n'est pas vraiment indispensable puisqu'un prêt étudiant a été fait.


C'est pas grave tout ça. Je suis le monde et donc mes problèmes sont mes inventions. -_-


Je suis le monde ... mouais ... ben chuis plutôt mal fait là ...


Pourquoi j'aurais pas pu être des sushis à la place ? Ou un cochon d'Inde ? Ou une astronaute ? Ou Keanu Reeves ? Ou même simplement des baguettes chinoises ... ça m'aurait plus d'être des baguettes chinoises : ça a pas un destin aussi compliqué que celui de Lisa.


Je comprend maintenant beaucoup mieux la phrase des Inconnus "c'est ton destain". Makes much more sense. Après tout, si Isabelle a les yeux bleus : ben bleus les yeux Isabelle a.


On construit chacun notre propre destin, comme quelqu'un qui a jamais mangé de Tiramisu ferait un Tiramisu, sans livre de recettes. Un peu de ci, un peu de ça, beaucoup de ce truc, pas mal de ça, une pincette de ça, et ... soyons fou, une dose de ça. Et si jamais on a une tarte aux citrons à la place comme résultat, on fait comment ?


Si on a jamais goûté ni de Tiramisu, ni de tarte aux citrons, alors tout va bien, on verra pas la différence, ça passera comme une lettre à la Poste (mais pas comme un virement à la Poste par contre !). Mais s'il se trouve qu'on a déjà gouté une tarte aux citrons, ou imaginé le goût qu'un Tiramisu pourrait avoir, on est pas dans la merde !


Y'a aussi l'hypothèse inattendue, celle qui surgit quand tout va mal et allume une lueur d'espoir et nous tient en vie (parce que l'espoir fait vivre, paraît-il) que finalement, on trouve la tarte aux citrons meilleure !


Où est Maïté quand on a besoin d'elle ?!

 

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