Midi. Un Candy'up chocolat (Lovelac créôle !) à la main, me voilà partie pour de nouvelles aventures à Paris 8. Mais que faire pour combler trois heures de "rien foutage" dues à la grève ? S'assoir par terre et regarder les voitures passer ? Non. S'assoir près de la baie vitrée et écrire des lettres débiles à tout le monde ? Non, je peux pas faire ça tous les jours. S'assoir par terre et faire la manche pour m'acheter une batterie ? Nan, faut pas exagérer, je ferai ça pendant les vacances ! S'assoir sur une chaise et écouter le groupe improvisé à l'entrée de la fac, qui vient soutenir la "grève active" ? Oui. Let's do that.
Les gens passent, et repassent. Certains ralentissent, d'autres s'arrêtent, et d'autres n'ont rien vu, ou rien entendu (bah ui, un MP3 dans les oreilles, et on est déconnecté ; "Lan-Off"). Certains regardaient autour pour voir si les autres les regardaient, certains se sentaient musiciens dans les veines mais n'osaient pas demander s'ils pouvaient jouer, et d'autres écoutaient.
Certains souriaient, d'autres rêvaient et d'autres grimaçaient.
Moi je regardais. Et je souriais. J'écoutais et je fixais le micro. Micro qui a fini avec un djembé. Puis j'ai fixé le djembé. Lui a fini entre les mains d'un inconnu. Et cet inconnu, eh bien, son histoire se termine ici ! Dans l'anonymat, mais au moins, l'illusion d'être quelqu'un ! Mr Nobody.
J'ai ensuite quitté ma chaise. Un pas devant l'autre. Je marchais en fait !
Je me suis donc déplacée, pour aller m'assoir devant la salle A 061. J'y ai rencontré deux américaines (Renée and Alyson from New Jersey). On a parlé un peu français, puis beaucoup anglais, blablaté, puis on s'est présentées "I'm Lisa by the way" ...
-"See you later"
-"Boune chance"
C'est reparti pour une marche. La marche de l'enfer : le métro 13 (coup de tonnerre). Les mots croisés de Direct Soir et l'article sur les nouveaux comiques (Jonathan Lambert, Florence Foresti, etc), quelques pages de "Les grandes "écoles" esthétiques", quelques "pardon, la porte s'il vous plait, pardon je descend ici, merci, merci" et ça y est, j'y suis sortie vivante. Direction l'appart.
Direction l'ordi. Trois clémentines et un sandwish. MSN, Skype, me voilà prête pour ma vie de couple.
Bonne nuit Paris, à demain.
Les gens passent, et repassent. Certains ralentissent, d'autres s'arrêtent, et d'autres n'ont rien vu, ou rien entendu (bah ui, un MP3 dans les oreilles, et on est déconnecté ; "Lan-Off"). Certains regardaient autour pour voir si les autres les regardaient, certains se sentaient musiciens dans les veines mais n'osaient pas demander s'ils pouvaient jouer, et d'autres écoutaient.
Certains souriaient, d'autres rêvaient et d'autres grimaçaient.
Moi je regardais. Et je souriais. J'écoutais et je fixais le micro. Micro qui a fini avec un djembé. Puis j'ai fixé le djembé. Lui a fini entre les mains d'un inconnu. Et cet inconnu, eh bien, son histoire se termine ici ! Dans l'anonymat, mais au moins, l'illusion d'être quelqu'un ! Mr Nobody.
J'ai ensuite quitté ma chaise. Un pas devant l'autre. Je marchais en fait !
Je me suis donc déplacée, pour aller m'assoir devant la salle A 061. J'y ai rencontré deux américaines (Renée and Alyson from New Jersey). On a parlé un peu français, puis beaucoup anglais, blablaté, puis on s'est présentées "I'm Lisa by the way" ...
-"See you later"
-"Boune chance"
C'est reparti pour une marche. La marche de l'enfer : le métro 13 (coup de tonnerre). Les mots croisés de Direct Soir et l'article sur les nouveaux comiques (Jonathan Lambert, Florence Foresti, etc), quelques pages de "Les grandes "écoles" esthétiques", quelques "pardon, la porte s'il vous plait, pardon je descend ici, merci, merci" et ça y est, j'y suis sortie vivante. Direction l'appart.
Direction l'ordi. Trois clémentines et un sandwish. MSN, Skype, me voilà prête pour ma vie de couple.
Bonne nuit Paris, à demain.
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