L'amour, c'est un peu comme le wifi. Des fois on capte un réseau, out of nowhere, non protégé, on se connecte et surfe sur le monde. Tout commence par quelque chose de très personnel, qui finit sur les quatre coins de la toile.
C'est un processus à distance, ouais, mais y'a une base de données commune. C'est une même onde, qu'on est parfois qu'un à capter, ou d'autres fois plus de deux à utiliser. C'est connu ça, les interférences.
Y'a des virus, des parasites. Des pop-up, des publicités mensongères. Y'a des pages blanches, des pages lentes, des pages vivantes.
Souvent on se protège par un mot de passe ; ça peut être une personne en commun, une musique, un film, un sport, une passion, un hasard, un endroit. Ou plusieurs à la fois. On finit dans beaucoup de cas à oublier le mot de passe. Alors on en change. On le complète, on l'étoffe.
On partage culture, phobies, intérêts. On reçoit, on envoie.
On vole photos, sourires et baisers.
Puis on commence à trier, à ranger, à supprimer. A modifier. A mettre en attente. A renvoyer. A refuser.
Souvent on broadcast massivement. On échange.
En un clic on est branché, en un autre débranché.
On remplace vieux dossiers, on crée une nouvelle identité.
Ah tiens un réseau sans fil disponible.
Connexion en cours ...
Mot de passe incorrect.
Merde !
Le wifi c'est un peu comme l'amour, on finit par s'y abonner. Et tout le monde sait à quel point il est dur de résilier un contrat d'abonnement. Lettre très recommandée, et preuves à l'appui. Gare aux fraudeurs, il y a une sorte de justice naturelle qui se fait, et un genre de solidarité, entre insatisfaits jamais remboursés ; solidarité ou méchanceté ?
De toute façon l'amour n'admet aucun manichéisme, car il n'a de toutes façons ni réels bons ou mauvais côtés : toute est une question de feeling.
Sur ce, bon surf !
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