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lundi 19 mai 2008

I got you under my skin


Depuis quelques semaines je suis tatouée. Ouais.


Un 12 en chiffre romain sur fond mauve dans un genre de soleil noir, sur l'épaule droite, fait par un amerloque qui ressemblait à un chanteur de métal (au niveau des cheveux surtout : style jungle capilaire!).


80 canadian dollars.


Mes parents je crois ils étaient pas contents ! "Mais ça, ça reste à vie ? C'est permanent ? Donc c'est pas un faux ?!"


Verdict 1 : ça fait pas mal.


Verdict 2 : c'est quand le prochain ?!


Verdict 3 : sur le sein ça fait mal ?


Z'imaginez, si je veux me l'enlever, je serai obligée de me le faire découper au cutter, et de me faire greffer un morceau de ma peau de cul sur l'épaule ...


Moi je dis : que chaque chose reste à sa place, et les moutons seront bien gardés ...

dimanche 18 mai 2008

And some things that shouldn't be forgotten, were lost ...


Depuis 4 ou 5 jours, je suis dans un gros délire tolkien-ique ! Et là, malheureusement, vous allez avoir droit à un pétage de cable en direct :




Le Seigneur des Anneaux


La Communauté de l'Anneau (I/III)


raconté par Psych0




J'ai démarré de la Comté, à Hobbitbourg, en compagnie de Frodo, Gandalf, Sam, Merry et Pippin. Puis j'ai embarqué Aragorn en route, ensuite, arrivé à Rivendell, Legolas, Gimli et Boromir se sont joints à nous. Nous étions The Fellowship of the Ring. Bon, l'elfe et le nain se crêpaient sans arrêt le chignon, le roi en devenir Aragorn avait un gros complexe quant à son avenir, Gandalf s'est mis à parler le langage sombre du pays du Mordor, Sam il nous faisait chier à vouloir voir ses elfes puis à vouloir tous comptes faits rentrer à la maison, Merry et Pippin semblaient faire un challenge de couillonisse, Boromir lui il avait des tendances cleptomanes, et Frodo, ah Frodo, il n'y avait plus que son anneau qui comptait à ses yeux, celui que son oncle Bilbo lui avait donné à contre-coeur ...




Tous, nous sommes allés en direction du Mordor, plus précisemment vers la Montagne du Destin [ndlr : là le nom il passe mieux en français XD], et alors que tout se passait plus ou moins bien (mis à part des oiseaux de malheur qu'ont voulu nous chier dessus, une chute de neige à nous faire creuver les pauvres hobbits, et un gros bébète qui est sorti du lac quand on voulait entrer dans les mines de la Moria, qui s'averait être une tombe remplie de cadavres de nains : Gimli a eu un choc, faut le comprendre, c'était sa famille quand même), jusqu'à ce qu'un putin de Balrog nous course après. Forcement, notre magicien a voulu faire l'intéressant, à jouer les gros bras et a fini par tomber. Malin, c'était le seul à avoir concrètement de réels pouvoirs magiques ! Y'a les hobbits qui nous ont fait une scène : faut les comprendre, ils étaient tristes, puis Legolas, a sorti sa tête de cruche : première fois qu'il était confronté à un deuil (et croyez moi, les elfes et les deuils ça fait pas bon ménage!). Finalement on a réussi à les recentrer, et puis Frodo, une fois qu'on lui crie dessus, il devient vachement obéisssant. On a fini par repartir.




On est arrivé chez Galadriel, une espèce d'elfe schizophrène compulsive qui pouvait pas faire comme tout le monde, eh non, madame est spirituelle : elle nous adressait la parole à coup de voix dans notre esprit. Heureusement pour nous finalement que Gandalf n'était pas au rendez-vous, sinon, dieu sait combien de temps ils auraient blablaté ces deux là ... bah ouais, entre êtres dotés de pouvoirs ...




Manque pas qu'elle a voulu avoir un tête à tête avec Frodo, nan mais oh, c'est qu'elle me coupe l'herbe sous le pied celle-là. Madame lui fait le coup du miroir et du pétage de cable schizophrène ... On aura tout vu. "Even the smallest person can change the course of the future" et vas-y que je te passe de la pommade ! T'façon les elfes, z'ont que d'la gueule (mais une belle de gueule par contre!), ils blablatent et te gavent de yakafokon.




Au bout du compte, elle nous a offert à tous un cadeau et 6 ou 7 biscuits, soit-disant de quoi tenir des mois, ça fait zizir. Gimli, le pauvre, a eu trois cheveux comme présent, et à Aragorn, elle a rien donné : à croire qu'elle était vraiment à court d'idées, et ça se comprend ! Un arc pour Légo, des dards pour Merry et Pippin, une corde pour Sam Gamgee (ouais, là c'était pas sympa pour lui, j'avoue, il aurait pu mal le prendre!), bon heu Gandalf il était pas là, donc il a rien eu, mais Môssieur Frodo, lui il a eu une étoile, oui, une étoile ! Purée, et si là y'a pas eu de préférences ! Hé mais Boromir, je crois qu'il a rien eu ... à croire qu'elle prédit vraiment l'avenir la Galadriel : elle a dû voir qu'il allait mourir quelques heures plus tard. Ah oui : pour pas que y'ait de jaloux, elle a offert à tout le monde une cape elfique. Géniale la consolation.




On a fini par se casser, enfin ! On en mourrait tous d'envie, mais elle continuait à nous bassiner avec son blabla dans ch'ais pas quelle langue qu'on comprenait pas de toutes façons !




On a pris le large ; sur la route, on a rencontré deux statues, sympas d'ailleurs. Et le Gollum, à qui l'anneau appartenait précédemment, était du voyage, accroché à une vieille branche pourrie, à flotter comme un rat mort. Ah ben je vous l'ai pas dit, mais depuis l'épisode du Balrog et de la chute du vieux chnok dans la Moria, Gollum nous suit en pensant qu'on le voit pas, biensûr.




Puis on a fait escale. Boromir en a profité pour essayer de voler à Frodo son anneau, j'vous dis pas la scène ! Le temps qu'on comprenne que ces deux là manquaient à l'appel, les orcs ont eu le temps d'arriver. Et là, y'a eu une de ces bastons !!! Les hobbits biensûr se sont cachés derrière les arbres, fidèles à eux-même, Boromir était enc... heu emmerdé avec une ribambelle d'orcs dégoutants (en plus pas de chance, il est tombé sur le chef orc, un gros bébète super impressionnant), Aragorn lui, y'avait Légolas et Gimli pour l'aider ! Ok, Gimli l'est court sur pattes, lourd, et lent, mais bon, Légolas, lui il est rapide, habile et beau, de quoi massacrer un bon nombre d'orcs. Mais j'avoue, là les équipes ont été mal réparties! Cependant, Boromir a eu un semblant d'espoir : Merry et Pippin, armés de caillous, sont venus à sa rescousse. Plus de mal que de peur, malheureusement. Boromir, comme prévu, s'est fait ratatiner, avec juste assez de souffle de vie pour qu'un peu plus tard Aragorn le voit mourir. Pendant ce temps, Merry et Pippin, se font enlever (pas étonnant jusque là) et Frodo et Sam se font la malle (pas étonnant jusque là, mais attendez de savoir pourquoi) : ils veulent aller détruire l'anneau tout seuls, comme des grands [adultes, les hobbits ne mesurent pas plus qu'un enfant humain de 12 ans, ndlr]. En chemin Sam a failli se noyer, comme ça, pour le fun, à 3 centimètres et demi de profondeur.




Autant vous dire que là, la brune, la rousse et la blonde (aka Aragorn, Gimli et Légolas) sont pas dans la merde du tout ! Le magicien est plus là pour les aider, Frodo et Sam se sont cassés avec l'anneau, Boromir, qui se battait plutôt bien, est plus là (en plus sa corne pour faire de la zik est cassée) ... et puis Merry et Pippin, bah même si leur absence était pas plus mal que ça, bah ils étaient quand même sous la responsabilité des trois gars. C'est Elrond qui aurait été content d'apprendre ça, lui qui avait agencé la communauté de l'anneau. Vachement bien là, ils ont pas l'air con, Frodo et Sam, deux poules mouillées en route vers les ténèbres et les terres infestées de créatures abominables (pour vous donner un peu une idée), Merry et Pippin, c'est pas mieux, ils ont été enlevés par les orcs chargés de les ramener à Sauron, celui à qui appartient réellement l'anneau, l'être le plus méchant et dangereux de la Terre du Milieu (=> là où ils sont tous), qui pense que ce sont eux qui ont sa bague. Puis les trois ploucs, les seuls à savoir se battre, les seuls à pas être des hobbits ... sont restés comme des cons, hors de danger ; après tout, personne leur veut du mal à eux.




Alors d'après vous, ils vont faire quoi ? Se tirer, retourner à Rivendell (Fondcombe en français), là où Arwen attend son amant Aragorn, là où Légolas pourra retrouver les siens, et Gimli jurer les elfes ? Eh bah non, ils ont décidé d'aller à la recherche de Merry et Pippin, livrés à eux-même aux mains de terribles créatures (comme si c'était pas pareil pour Frodo et Sam !!!). Bravo la solidarité (phrase sincère, et ironique).




Ainsi s'achève la Communauté de l'Anneau, premier volet de la trilogie du Seigneur des Anneaux.








PS : je suis une grande fada de Tolkien, mais regardez 2 fois de suite les 3 films en version longues (4H et quelques LE film!) et vous verrez si vous aurez l'envie de taquinez un peu le chef ! Faut croire que la folie je l'ai jusqu'au bout, vu qu'une envie de regarder ces films me prend à nouveau ... Hmm, demain va être fantastique. Je peux pas promettre de faire le deuxième et troisième volets en résumés imbéciles, rassurez-vous ! XD




PPS : vous m'excuserez mais là, les fautes, il doit y en avoir autant qu'un couscous a de grains de semoule ! Pour vous donner un ordre de grandeur à peu près ! Là c'est du lourd je pense !




N'empêche, c'est con ce que je viens de faire quand même ... C'est dangereux la connerie, parce qu'au bout d'un moment, on s'y habitue !

samedi 17 mai 2008

Loading love, please wait ...


L'amour, c'est un peu comme le wifi. Des fois on capte un réseau, out of nowhere, non protégé, on se connecte et surfe sur le monde. Tout commence par quelque chose de très personnel, qui finit sur les quatre coins de la toile.


C'est un processus à distance, ouais, mais y'a une base de données commune. C'est une même onde, qu'on est parfois qu'un à capter, ou d'autres fois plus de deux à utiliser. C'est connu ça, les interférences.


Y'a des virus, des parasites. Des pop-up, des publicités mensongères. Y'a des pages blanches, des pages lentes, des pages vivantes.


Souvent on se protège par un mot de passe ; ça peut être une personne en commun, une musique, un film, un sport, une passion, un hasard, un endroit. Ou plusieurs à la fois. On finit dans beaucoup de cas à oublier le mot de passe. Alors on en change. On le complète, on l'étoffe.


On partage culture, phobies, intérêts. On reçoit, on envoie.


On vole photos, sourires et baisers.


Puis on commence à trier, à ranger, à supprimer. A modifier. A mettre en attente. A renvoyer. A refuser.


Souvent on broadcast massivement. On échange.


En un clic on est branché, en un autre débranché.


On remplace vieux dossiers, on crée une nouvelle identité.



Ah tiens un réseau sans fil disponible.

Connexion en cours ...

Mot de passe incorrect.

Merde !



Le wifi c'est un peu comme l'amour, on finit par s'y abonner. Et tout le monde sait à quel point il est dur de résilier un contrat d'abonnement. Lettre très recommandée, et preuves à l'appui. Gare aux fraudeurs, il y a une sorte de justice naturelle qui se fait, et un genre de solidarité, entre insatisfaits jamais remboursés ; solidarité ou méchanceté ?



De toute façon l'amour n'admet aucun manichéisme, car il n'a de toutes façons ni réels bons ou mauvais côtés : toute est une question de feeling.



Sur ce, bon surf !

mardi 13 mai 2008

Stretch marks


Un ciel gorgé d'éclairs.

Des éclairs à perte de vue, illuminant l'impénétrable noirceur de la nuit.

Des éclairs tels des négatifs photo, rendant l'objectif tantôt bleu, tantôt vert, mais le plus souvent gris. Les arbres, les lampadaires, le moindre object apparaît comme une tache noir, indélébile, sur le voile gris du monde.

Des éclairs qui se volent la vedette, se déchirent les uns les autres.

Des milliers de négatifs, se battant pour avoir leur place au soleil, rythmés par quelques grognements combatifs, imitant peut-être les vagues.

Des éclairs timides, ou bien audacieux, vibrant dans le ciel, à l'horizon, au loin, voilà maintenant plusieurs heures.

Des éclairs appelant, mais il n'y a que la pluie enragée qui réponde, ainsi que quelques personnes décalées du temps telles que moi, ou encore quelques rares baisses de tension.

On se croirait dans un décor de la guerre des mondes.

Le vent aussi a répondu à l'appel. Dans quelques minutes ce sera le Soleil, et ils seront presque au complet pour une réunion apocalyptique au sommet de l'univers.

Zeus nous en fait voir de toutes les couleurs ce soir.

Qu'est-ce que je ne donnerai pas pour une simple petite clope ...

 

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